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Les années Alexander
Il est bien possible que toi qui lis ce texte, tu n'était pas encore né! Que retirer de ces années?
La première chose qui me vient à l'esprit, c'est évidemment la conquète de l'espace. Déjà à l'époque, j'étais fort interessé par la technique, comme vous pouvez le lire dans l'article consacré au bodypléthysmographe. Ce qui est incroyable, ce sont les moyens mis en œuvre; une fusée immense bien sûr, mais aussi un ordinateur totalement dépassé. Cela était d'ailleurs prévu dans le programme: quand l'ordinateur de bord était dépassé (maintenant on appelerait cela un BSOD ou Blue Screen of Death, cher à windows), il redémarrait tout simplement! L'ordinateur travaillait sur 2 MHz, avait une mémoire vive (RAM) de 4k et une mémoire de programme de 32k. La mémoire utilisait des ferrites et avait un temps d'accès de 12µs.
Les mentalités étaient toujours très conservatrices. Le salut au drapeau n'était plus requis, mais mai '68 n'avait pas encore fait son entrée dans les institutions en Belgique. J'ai été placé dans différentes institutions, et toutes étaient de style para-militaire.
Au home familia, une chambrée comptait bien 50 lits métalliques, uniquements séparés par une chaise pour mettre ses vetements. Quelle amélioration au prévent, où un dortoir ne comprenait qu'une quinzaine de lits! Au prévent, tout se faisait au commandement: se lever, aller à la toilette, se brosser les dents (tu montrais tes dents et un pappie injectait une dose de dentifrice prodent). Si la cérémonie du salut au drapeau avait été relégué aux oubliettes, par contre nous avions la procédure de la douche qui était tout aussi immuable et anachronique, une occasion pour les pappies pédophiles (et il y en avait!) de nous matter en toute impunité. Certains de ces pappies ne se limitaient d'ailleurs pas à regarder, si j'en crois les mails que j'ai reçus.
Ce qui me revient aussi à l'esprit, c'est la piste d'obstacles (construite par les para-commandos), que nous devions régulièrement emprunter. Ajoutez à cela la kinésie, le téléphérique (qui hélas ne m'a pas guéri de mon vertige) et les piques dans le doigt pour récolter ton sang.
Tout était réglé comme sur du papier à musique: la pomme à 10 heures (toujours de mise en 2006!), l'étrange sieste obligatoire après le repas de midi (nous n'avions école qu'en matinée) et la limonade homéopatique qui nous était servie dans des cruches en plastique l'après midi. Le soir, nous avions un repas froid. Après cela, nous allions aux "petits soins/kleine zorgen", au bureau de l'infirmerie. Une infirmière soignait nos bobos encourrus le long de la journée, et enduisait les eczémateux de pommade dégeulasse qui puait et empêchait tout le monde de dormir. Si au moins la pommade avait eu un effet répulsifs sur les moustiques! Les nuits torrides, nous collions littéralement aux alvamas plastifiés. Il fut un temps où nous recevions des repas préemballés dans du plastique. Cela n'a pas duré lomgtemps, quelques mois plus tard nous avions de nouveau droit à des repas normaux. Cela faisait partie de l'expérimentation dons nous étions les victimes.
Et puis bizarement, l'enseignement était totalement déphasé avec la vie courante au prévent. L'enseignement se faisait assis sur le sol sur des coussins, le professeur parmi les élèves. Les cours étaient individualisés pour que chaque enfant puisse rattraper son retard scolaire. Nous avions aussi les différentes fétes pour les enfants: la saint-Martin en novembre (un grand feu était allumé dans le grand puits), le carnaval en mars (dans la salle Triton). Tu recevais différents bons à valoir pour manger et jouer. J'échangeais directement tous mes bons "jouer" pour des bons "manger". J'espères que tu n'as pas oublié la planche savonneuse que tu devais escalader. Le prévent était un microscosme replié sur lui-même, et pourtant je me rapelle la musique de l'époque (les beach boys avaient droit à une prise de courant et les plus fortunés avaient un tourne disques ou une radio). C'était l'époque de "Salut les Copains" sur Europe 1, enfin un programme qui n'utilisait plus le style doctoral et qui diffusait de la musique populaire, préambule aux hits-parades que nous connaissons maintenant. Si les dortoirs des Sioux étaient replis de Tintins et de Spirous, ceux des beach boys étaient remplis de Salut les Copains!
Ce qui caractérise également les années '70 pour moi c'est l'Opel GT avec sa protubérance caractéristique sur le capot. Un des cuistots avait une telle voiture de sport, ainsi que les parents de mon ami de l'époque (Wim Henkens) qui est parait-il décédé. J'allais loger chez ses parents le week-end, et on était ramenés au prévent dans ce bolide. A pleine vitesse évidemment; il n'y avait pas de contrôles de vitesse à cette époque bénie!
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Mon expérience du zeepreventorium remonte à bien plus loin dans le temp. J’ai pu y faire un séjour vers 1961 et puis j’y ai refais un passage bien plus long vers 1966. Le deuxième séjour a duré 1an et oui, tu lis bien. Une année complète. Avec le recul, la plupart des souvenirs son agréable, bien que fort estompés, mais les chambrée gigantesque où les enfants devaient dormir la tête sous les couvertures et ce quelque fusse la température. Les punitions si l’on quittait sont lit la nuit, la rossée si l’on avait fait dans sont lit vu qu’il était interdis de se lever la nuit. Une époque qui les années passées, avait somme toute aussi ses avantage, un peu le style la guerre des boutons. |
Vu que j'ai commencé mes études au HISS en septembre 1966, je suis assez surpris de lire que tu étais punis après avoir fait pipi au lit. Je n'ai évidemment que mon expérience des Grands-Garçons (Copains) où il n'était jamais, et j'insiste, jamais question de punition quand un patient avait fait pipi au lit. Tu pourrais invoquer que ça se faisait peut-être dans l'autre service avec les autres moniteur/monitrices. J'en doute puisque j'avais l'habitude de tenir une réunion avec tous les enfants dans les dunes après la messe. On tenait une réunion où les enfants pouvaient vider leur sac. Tout ce qui leur semblait bon à dire concernant les moniteurs, enseignants,etc. pouvait être laché. Je n'ai jamais entendu parler de punition après un pipi au lit et je doute fort que la direction (Alexander et autres) auraient été d'accords avec ces punitions. Voilà ma réaction puisque je trouve qu'on lance un peu trop facilement des accusations ou contre-vérités avec des suppositions sans qu'il y ait une réaction possible. Je me rapelle chez les Jeroms et les Sioux que les enfants qui avaient fait pipi au lit n'étaient pas punis, mais ils devaient changer de draps et prendre une douche, ce qui les mettait à l'écart par rapport aux autres (qui pouvaient encore rester quelques minutes au lit). Les enfants se moquaient assez facilement de ceux qui avaient fait pipi au lit. En fin de compte, cela devenait un problème psychologique pour ces enfants. |
Le finger painting était encore de mise dans les années 70. Les murs d'enceinte du terrain étaient tout bariolés. Tout le prévent sentait la peinture, une sorte assez épaisse, genre gouache (plakaatverf). |
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Il se peut qu'on soit connu chez les Copains mais pour bien nous situer, j'étais moniteur chez les copains depuis septembre 1966 jusqu'octobre 1968. A partir de janvier 1969 jusque juin 1969 j'étais moniteur chez les Beach Boys. Je n'ai malheureusement aucune photo de cette période. |
Ton resto est ouvert toute l'année? je viendrai te dire bonjour un ce ces jour |
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Un peu de patience. Je viens d'ouvrir un nouveau resto mais 100 personnes sera un peu trop. Si jamais vous avez envie de venir manger chez moi - ce que j'apprécierai très fort - voici la nouvelle adresse : bonzellaan 8 à La Panne (jour de fermeture : jeudi; tél. 0476/692365). Peut-être à bientôt. |
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